The Guardian de l'impérialisme anglo-saxon
« Tout cela est une honte. Il y a dix ans, le Guardian a exploité l'oeuvre d'Assange, en a revendiqué les bénéfices et les prix ainsi qu'un lucratif contrat hollywoodien, puis s'est retourné contre lui avec du venin. Tout au long du procès, deux noms ont été cités par l'accusation, celui de
David Leigh du Guardian , aujourd'hui à la retraite en tant que "rédacteur des enquêtes", et celui de
Luke Harding , le Russophobe et auteur d'un "scoop" fictif
du Guardian qui prétend que le conseiller de Trump, Paul Manafort, et un groupe de Russes ont rendu visite à Assange à l'ambassade d'Equateur.
Cela ne s'est jamais produit et le Guardian n'a toujours pas présenté d'excuses.
Le livre de Harding et Leigh sur Assange - écrit dans le dos de leur sujet-
a révélé un mot de passe secret pour un fichier WikiLeaks qu'Assange avait confié à Leigh lors du "partenariat" du Guardian . il est difficile de comprendre pourquoi la défense n'a appelé ce duo.
Assange est cité dans leur livre déclarant, lors d'un diner dans un retaurant londonien, qu'il se moquait de savoir si les informateurs cités dans les fuites avaient subi un préjudice. Ni Harding ni Leigh n'étaient présents au dîner. John Goetz, un journaliste d'investigation de Der Spiegel, était présent au dîner et a témoigné qu'Assange n'avait rien dit de tel. Il est incroyable que le juge Baraitser a empêché Goetz de dire cela au tribunal. » (
là )
(John Pilger est journaliste australien basé à Londres, auteur aussi de films, sur le Cambodge, le nazisme, etc. Il a visité J. Assange dans la prison pour criminel ples plus dangereux, Belmarsh, ou l'élite anglo-saxone fait mourir leur concitoyen journaliste à petit feu, il raconte là )
George Monbiot’s Excuses for Not Speaking Out Loudly in Defense of Assange Simply Won’t Wash(…)
Monbiot, therefore, treads the finest line of all
the Guardian’s columnists. His position is the most absurd, the one plagued with the biggest internal contradiction: he must sell extreme environmental concern from within a newspaper that is entirely embedded in the economic logic of the very neoliberal system that is destroying the planet.
Jonathan COOK, 09 oct. 2020
source
Les excuses de George Monbiot pour ne pas avoir suffisamment défendu Assange ne sont pas acceptables
(…)
Monbiot, par conséquent, est le meilleur de tous les chroniqueurs du
Guardian. Sa position est la plus absurde, celle qui présente la plus grande contradiction interne : il doit vendre l’extrême préoccupation environnementale depuis l’intérieur d’un journal qui est entièrement intégré dans la logique économique du système néolibéral même qui détruit la planète.
Jonathan COOK, 09 oct. 202
source
A gauche : le Président de l’Équateur, Rafael Correa lors de la tentative de coup d’État 2010 (il n'avait pas renouvelé la location, gratuite, de la base militaire de Manta aux USA, avait fait des nationalisations, avait porté plainte à La Haye sur les épandages massifs de Roundup Monsanto d'avion par la Colombie sur sa frontière : 200 000 ha, avec 20 passages par endroit, là). Cette tentative avait été approuvée par Fernando Vallavicencio lié au media Fundamedios soutenu financièrement par les USA (USAID, NED, la HRF de Thor Halvorssen (là )...
A droite : C'est F. Vallavicencio *, ennemi politique du Président F. Correa, déjà connu pour des faux en Équateur, qui a dicté des intox qu'a publié The Guardian sous les plumes souvent de Dan Collyns, Luke Harding (qui ne sont peut-être pas "que" journalistes...) : J. Assange aurait hacké les liaisons satellites de l'ambassade (quand on connaît la vérité !), les Russes seraient venus dans l'ambassade...
* Son assassinat le 09/08/2023 a permis à l'autre candidat de droite de gagner les élections, voir M. Lemoine : là
'
On voit que Dan Collyns/The Guardian n'aiment pas plus E. Morales que R. Correa ou J. Assange... Le « climat » est une boite à outil à tout faire. L'archange-Guardian veille au maintien de la panique climatique pour un ensemble de raisons. En parallèle à ces articles, Extinction Rebellion appelait à manifester devant les ambassades de Bolivie en Europe. L'administration Morales pousse à allumer des feux dénoncent ces spécialistes de la fabrication médiatisation (là) en Allemagne :
Et sur cet exemple à Berlin Alfredo Romero de Extinction Rebellion mais aussi "directeur" de 'l'ONG" Foro Penal, opposant politique violent de Nicolas Maduro au Venezuela (là, promotteur de Guaido évidemment), est avec George Monbiot du Guardian sur le coup. C'est que Gail Bradbrook, co-fondatrice de Extinction Rebellion a le coup de téléphone facile avec "Georges" [Monbiot] rapporte l'autre co-fondateur de Extinction Rebellion Roger Hallam (cité in C. Morningstar, là)
Cela est parti d'une "environmental-activiste", "pacifiste", Jhanisse Vaca Daza,
"Cela ne surprendra pas, étant donné que Daza a étudié dans le programme des mouvements non violents chefs de file pour le progrés social à Harvard Kennedy School, bien connue pour promouvoir les cadres expatriés de changement de régime de l'Amérique Latine, y compris de personnages proéminents du clan des coups de la droite vénézuelienne comme Leopoldo Lopez... (...) Le contraste entre l'attaque contre Morales et son gouvernement socialiste démocratique, à la fois à l'intérieur de la Bolivie et via l'appel à des piquets des ambassades de Bolivie dans le monde (honteusement supporté par Extinction Rebellion à Londres), et la voie libre donnée à l'aile extrême droite de Bolsonaro par Daza et ses associé-e-s est instructif." (Tim Young in the Morningstaronline.co.uk, 10/10/2019, là, là).
C'est que les élection en Bolivie se tenaient un mois plus tard...
Il n'y a pas trop de surprise de retrouver J. Vaca Daza immédiatement interrogée par CNN en live lorsque Morales dont la vie était menacée par des milices de la droite dure, la police laissant faire a du quitter le pays. Rayonnante d'exitation, elle félicitait en direct la police de ce coup "mainly non violent".
Elle a un passeport bolivien, caricature E. Morales en dictateur sur les réseaux sociaux, et se meut dans un réseau interntional, voyageant visiblement beaucoup, d'associations comme la dite "Human Rights Foundation" de Thor Halvorssen (liée à la droite pro-US vénézuellienne) et CANVAS, Center for Applied Non-Violent Action and Strategies (financée largement par la NED, qui a aussi entrainé Juan Guaido) créé par Srdja Popovic.
J. Vaca Daza : un de ses tweet; avec S. Popovic de CANVAS; et en direct sur CNN au moment du départ de E. Morales
A coté des horreurs écocriminelles gratuites de ces leaders socialisants qui ne pensent qu'à brûler la planète, pour Extinction Rebellion la shoa historique n'est qu'une petite bétise de l'histoire (là). S'agit-il du changement (ou retour) culturel comme l'affiche The Guardian ?
• En mars 2019, The Guardian est au courant d'avance de mille six cent cinquante neuf « events » de la « School strike for climate », pour les à partir de 8-10 ans, et en donne la carte du monde, aussi bien au Groenland, qu'en Russie, qu'au Pakistan... Tout cela est si bien centralisé/organisé par, parait-il, Greta Thunberg... (qui a du partager ses 1659 contacts avec The Guardian), qui (avec l'accord de maman-papa) venait de passer à Davos... :
The « Guardian » de la science...
« (…)
They play on fears, and, if no image is available, they invent one.
Take this example from a section of The Guardian on 11 September 2004: beneath the heading `The drowned world' there appeared an image of Holland in 2020, and the text read: `rising seas have flooded the fields of low-lying countries' - only the tops of the windmills can be seen above the water! The magazine also tells us that 'icecaps will be melting, sea levels will be rising... With global warming, coral reefs, and the life that thrives on them are dying...'; some of the future `horrors we could face by 2020'! Yes, 2020! Be very afraid, poor people! It's getting nearer!
How many of the readers had the presence of mind, seeing this comparison between 2004 and 2020, to look back 16 years to 1988, and ask themselves what `transformations' had come about during the same period of time, between 1988 and 2004? It might be of interest to recall that it was The Guardian which carried, in 2003, the statement by John Houghton comparing `the threat of anthropogenic climate changes to weapons of mass destruction'... For these imaginings we can thank `The Guardian's science editor', Tim Radford, so we can assume that it was supposed to be science! »
Marcel Leroux, "Global Warming - Myth or reality - The Erring ways of climatology, Springer Praxis, p. 441 (2005, 2007)
« (…)
Ils jouent sur les craintes et s'il n'y a pas d'image disponible, ils en inventent.
Prenez cet exemple d'une section de The Guardian du 11 septembre 2004 : sous le titre : "le monde qui se noie", apparait une image de la Hollande en 2020, et le texte écrit : "les mers qui montent ont envahi les champs des pays d'altitude proche du niveau de la mer" - on ne peut voir que le sommet des moulins à vents qui dépassent de la surface de l'eau ! Le magazine nous dit aussi aussi que " les glaces fondent, que les niveaux de la mer vont monter... avec le global warming, les barrières de corail et la vie qu'elles hébergent sont en train de mourir..."; quelques unes des futures " horreurs auxquelles nous pourrions avoir à faire face en 2020" ! Oui, 2020 ! Soyez effrayés pauvres gens ! Ca se rapproche !
Combien des lect/rice/eur/s ont eu la présence d'esprit, voyant cette comparaison entre 2004 et 2020, de regarder 16 ans en arrière, à 1988, et de se demander qu'elles "transformations" se sont produites dans ce même intervalle de temps, entre 1988 et 2004 ? Il n'est pas sans intérêt de rappeler que c'est The Guardian qui a porté, en 2003, la déclaration de John Houghton qui comparait "la menace des changements climatiques anthropogéniques aux armes de destruction masssive"... Pour cette imagination, on peut remercier l'éditeur scientifique de The Guardian, Tim Radford, puisqu'on peut assumer qu'il s'agit de science ! »
Marcel Leroux, "Global Warming - Myth or reality - The Erring ways of climatology, Springer Praxis, p. 441 (2005, 2007)
« climat », Julien Assange, Amérique latine socialisante (gouvernement de Rafael Correa qui a "osé" heberger J. Assange dans son ambassade à Londres)...
C'est que c'est WikiLeaks qui a hebergé les mails du climategate de l'université anglaise de East Anglia, pas tous jolis-jolis... Et cela avait bien gâché la grand messe climatique qu'aurait du être Coppenhague sans ça (il faisait un froid de canard aussi, ce qui a beaucoup géné...)
Les emails de 1999 montrent comment à seulement quelques personnes, ils ont "peaufiné" la courbe "en crosse de hockey" qui allait se trouver en première page du "Résumé à l'attention des décideurs" du rapport GIEC 2001. Le GIEC lui-même a supprimé cette courbe depuis (complètement contraire à ce qu'il avait lui-même publié avant, et cela sans l'ombre d'une justification, belle "science"...), mais elle a tellement été reproduite partout, des journaux aux manuels de classes. Elle indiquait des siècles de diminution de la température jusqu'à une brutale montée quasi-verticale de la « température moyenne du globe ». C'était le : - la science est dite -
Ci-dessus, un email de l’ancien Directeur du CRU, Climatic Research Unit, à l'Université East Anglia à Norwich, 160 km au Nord-Est de Londres : T. Wigley, qui a un PhD de cinétique des plasmas, avec le nouveau directeur du CRU, P. Jones (collecteur de données météo coloniales), sommité du GIEC, discutant, une fois de plus, de petits « arrangements » entre amis de forme de courbe. En copie du mail est Ben Santer, qui a fait son PhD, en statistiques, à East Anglia lorsque M. Wigley dirigeait la CRU, qui est alors aux USA au très atomique Lawrence Livermore National Laboratory. Ben Santer est lui aussi un « auteur principal » du GIEC-1995 (Climategate email di2.nu/foia/1254108338.txt, reproduit là)
Depuis le temps que James Hansen et l'ONGiec qui va avec 350.org ont lancé leur campagne planétaire d'abord dans The Guardian (là), on constate une chose,
lui et ses pairs, en parallèle avec The Guardian :
♦ regardent, sadiques, mourir à petit feu dans une prison de haute sécurité au centre de Londres un journaliste qui a fait ce qu'il estime être son devoir de transmission de révélations qu'on lui a données sur des actions militaires pas regardables, très loin des USA, à coup de jet fuel et de fioul lourd, ou encore de scientifiques à demi-faussaires qui manipulent la crédulité publique,
♦ pendant que l'élite de United Airline, American Airline, Delta Airline, British Airways, Emirates Airline, US-Air-Force et RAF, leurs fournisseurs Boeing, Airbus, Lockheed Martin, réacteurs Pratt & Whitney, RollsRoyce, General-Electric-Safran... leurs fournisseurs à eux d'aluminium, métaux spéciaux, électronique-silicon-valley à tous les étages, etc., tous dépendants (donc défenseurs en backstage) de leurs indispensables ConnocoPhillips, Shell, British Petroleum, ExxonMobil, Chevron, ex. Il suffit de voir, quasiment toutes leurs guerres, bases militaires et harcèlement mortel de régimes sont là où il y a du pétrole.
Pour cette personne, James Hansen, aux 45 ans de fiches de paye de la NASA, depuis Ronald Reagan, il faut sacrifier les budgets publics pour la relance du nucléaire (là) et, encore avec The Guardian (là), le nucléaire, cette chose tellement à part qu'elle ne peut exister (et est autorisée à) rouler (quasi) sans assurance (comme là).
(…) « ... I am no longer nuclear-neutral. I now support the technology.(...) as far as we know, no one has yet received a lethal dose of radiation.(...) the blog post I wrote last week in which I argued that nuclear remains safer than coal. (...) coal is 100 times worse than nuclear power.(...) Atomic energy has just been subjected to one of the harshest of possible tests, and the impact on people and the planet has been small. The crisis at Fukushima has converted me to the cause of nuclear power. » (
là)
(…) « ... C'est fini, je ne suis plus neutre vis-à-vis du nucléaire. Désormais, je suis supporter de cette technologie. (...) autant qu'on sache, personne à ce moment n'a reçu de dose léthale de radiation. (...) le blog que j'ai écrit la semaine dernière dans lequel j'argumentais que le nucléaire reste plus sûr que le charbon. (...) le charbon est 100 fois pire que l'énergie nucléaire. (...) L'énergie atomique vient juste d'être soumise à l'un des tests les plus durs, et l'impact sur les gens et la planète a été petit. La crise de Fukushima m'a converti à la cause de l'énergie atomique. »
Ailleurs que sur The Guardian, ce/ces jours là, on pouvait lire ça : les bons épinards (même s'ils étaient bio, et il y en avait), des petites fumées de différentes couleurs, un peu de pétillements..., situation qui, chez d'autres, simulait quelques remarques. les 160 000 évacué-e-s (et c'était pas pour une semaine ou un mois...) elles/eux ne pouvaient que pleurer leurs bêtes et quelques années plus tard leurs thyroïdes.
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• Julian Assange a finalement été libéré (26/06/2024). Le premier ministre australien Anthony Albanese, contrairement aux précédent-e-s, et plusieurs député-e-s australien-ne-s (en sept 2023, 7 de différents partis sont allés à Washington DC exclusivement pour cela, et le 14/02/24 il y a eu le vote d'une motion à une majorité des 2/3 à la chambre réclamant son retour en Australie, bien que le leader de l'opposition australienne, Petter Dutton, qui comme le journaliste G. Monbiot réclame du nucléaire, il en veut 7 sites en Australie, a voté contre).
Julien Assange, réclamé par le lobby militaro-politique US assisté par celui anglais pour avoir révélé de leurs secrets et hypocrisie, qui n'a jamais été jugé, c'est 12 ans de préventive (de quelle loi ? s'appliquant où ? à qui ? pourquoi ?), a du vivre déjà 7 ans dans une pièce sans fenêtre de l'ambassage de l'Equateur à Londres (juin 2012-2019). Le 21 sept. 2018, les journalistes L. Harding, S. Kirchgaessner et D. Collyns accusent dans leur journal The Guardian : « Revealed: Russia’s secret plan to help Julian Assange escape from UK », fabrication intégrale qui ne tiendra pas longtemps et dont le journal ne se vante pas beaucoup, quand on sait qu'à l'inverse, le service espagnol de sécurité de l'ambassade, UnderCover Global SL, l'espionnait secrètement, vidéos, micros, prélevait de l''ADN... pour la CIA.
Le 11 avril 2019 il est pris déjà mal en point par la police anglaise (photo ci-dessous) pour la prison haute sécurité de Belmarsh dans le Sud de Londres, tenu dans des conditions que le Rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer qui a vu (visite à Belmarsh), dénonçait comme torture psychologique et que J. Assange était un prisonnier politique. Cela a donc duré cinq nouvelles années au bout des 7 autres. Julien Assange a plaidé "coupable" de journalisme.
Jonathan Cook, à propos du racolage dans l'aile politique "de gauche" par Georges Monbiot éditorialiste à The Guardian (livre où il se fait passer pour gauchiste-écolo)
18/10/2024 Consortium News, 18/10/2024, extraits
(…) « That The Guardian is deeply rooted in the West’s capitalist system makes sense of why it took such a central role in trashing and smearing Jeremy Corbyn, the only leader of a major British party in living memory to seek to challenge the neoliberal status quo.»
« It makes sense of why the paper so visibly helped to destroy Julian Assange, the founder of WikiLeaks who exposed the West’s war and resource-grabbing industries like no one before him. He did so by bringing into the light of day classified official documents that proved the ruling class’s crimes
.»
« When a genuinely leftwing party leader emerges, as Corbyn did, The Guardian can maul him or her from the left much more effectively than papers such as The Daily Telegraph and The Daily Mail can from the right. The bipartisan assault on Corbyn proved far more convincing and credible than if it had been carried out solely by the rightwing press. »
« Similarly with wars. If The Guardian backs the latest war — as it invariably does – then these wars must be a good thing because the left and right agree. The rightwing press can sell war to its readers on the basis of “terror threats” and a “clash of civilisations,” while The Guardian can sell it to readers on the basis of “humanitarianism” or the need to topple the latest “new Hitler. »
« This is also why The Guardian has been so central in the effort to inflame fears about “populism” — of both the right and left varieties — and “fake news” on social media. It smears the progressive, anti-capitalist, anti-war left as dictator-appeasers, genocide-belitters and anti-Semites as enthusiastically as it denounces the white supremacy of the Trumpian right. It excels in this, its own specialised form of disinformation. »
« ...capitalism would need to invent a Guardian, if it did not already exist. And in turn, the Guardian would need to invent a Monbiot if he was not already one of its columnists. »
« The Guardian is critically important to neoliberalism’s efforts at maintaining the legitimacy of capitalism by making it invisible. It does so by suggesting capitalism’s righteousness is so uncontested that it enjoys universal political support. Meanwhile, The Guardian needs George Monbiot so that it can demonstrate to the left that all sides are being given a platform, that the free press really is free, that there is no need for any greater pluralism. »
(…) « Que The Guardian soit profondément enraciné dans le système capitaliste occidental rend compte de pourquoi il a joué un rôle si central à écraser et à salir Jeremy Corbyn, le seul dirigeant d’un grand parti britannique de mémoire d’homme à chercher de remettre en cause le statu quo néolibéral. »
« Cela rend compte de pourquoi le journal a aidé avec tant d'évidence à détruire Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, qui a montré comme personne d'autre l'utilisation des guerres et ressources par les industries occidentales. Il l'a fait en montrant des documents officiels classifiés qui prouvaient les crimes de la classe dirigeante. »
« Lorsqu'un-e leader de parti de gauche émerge, comme l'a fait Corbyn, The Guardian peut le détruire de manière bien plus efficace que des journaux de droite comme The Daily Telegraph et The Daily Mail ne peuvent le faire. L'assaut bipartisan sur Corbyn s'est montré bien plus convaincant et crédible que s'il nétait venu que de la presse de droite. »
« C'est la même chose avec les guerres. Si The Guardian soutient les dernières guerres - comme il le fait toujours- alors ces guerres doivent être une bonne chose puisque la gauche et la droite en sont d'accord. La presse de droite peut vendre la guerre à ses lect/eur/rice/s sur la base de "menaces terroristes" et de "conflits de civilisations", pendant que The Guardian peut la vendre à ses lect/rice/eur/s sur une base "humanitaire" ou celle de la nécessité de renverser le dernier "nouvau Hitler". »
« C'est aussi pourquoi The Guardian a été si central dans l'effort de générer une peur du "populisme" - de variétés de droite comme de gauche - et des "fakes news" sur les média sociaux. Il présente les progressi/ve/f/s de gauche anti-capitalistes, contre la guerre comme des temporisateurs de dictature, de génocide et d'antisémisme, de manière aussi enthousiaste qu'il dénonce la suprématie blanche de la droite de Trump. Il excelle à cela, sa forme propre spécialisée de désinformation. »
« ... le capitalisme aurait à inventer un Guardian s'il n'existait pas déjà. Et à son tour, le Guardian aurait à inventer un Monbiot s'il n'était pas déjà un de ses éditorialistes. »
« The Guardian est d'une importance critique aux efforts du néolibéralisme pour maintenir la légitimité du capitalisme en le rendant invisible. Il fait cela en suggèrant que la justesse du capitalisme est tellement inconstestée qu'il bénéficie d'un support politique universel. En même temps The Guardian a besoin de Georges Monbiot afin de démontrer à la gauche que tous les cotés bénéficient d'une platte-forme, que la presse libre est réellement libre, qu'il n'y a pas de besoin d'un plus grand pluralisme. »