Thefrenchnuclearway

The Guardian de l'impérialisme anglo-saxon

en 2010 The Guardian fait ses premières pages avec Wikileaks

« Tout cela est une honte. Il y a dix ans, le Guardian a exploité l'oeuvre d'Assange, en a revendiqué les bénéfices et les prix ainsi qu'un lucratif contrat hollywoodien, puis s'est retourné contre lui avec du venin. Tout au long du procès, deux noms ont été cités par l'accusation, celui de David Leigh du Guardian , aujourd'hui à la retraite en tant que "rédacteur des enquêtes", et celui de Luke Harding , le Russophobe et auteur d'un "scoop" fictif du Guardian qui prétend que le conseiller de Trump, Paul Manafort, et un groupe de Russes ont rendu visite à Assange à l'ambassade d'Equateur. Cela ne s'est jamais produit et le Guardian n'a toujours pas présenté d'excuses. Le livre de Harding et Leigh sur Assange - écrit dans le dos de leur sujet- a révélé un mot de passe secret pour un fichier WikiLeaks qu'Assange avait confié à Leigh lors du "partenariat" du Guardian . il est difficile de comprendre pourquoi la défense n'a appelé ce duo. Assange est cité dans leur livre déclarant, lors d'un diner dans un retaurant londonien, qu'il se moquait de savoir si les informateurs cités dans les fuites avaient subi un préjudice. Ni Harding ni Leigh n'étaient présents au dîner. John Goetz, un journaliste d'investigation de Der Spiegel, était présent au dîner et a témoigné qu'Assange n'avait rien dit de tel. Il est incroyable que le juge Baraitser a empêché Goetz de dire cela au tribunal. » (là  Eng.)

(John Pilger est journaliste australien basé à Londres, auteur aussi de films, sur le Cambodge, le nazisme, etc. Il a visité J. Assange dans la prison pour criminel ples plus dangereux, Belmarsh, ou l'élite anglo-saxone fait mourir leur concitoyen journaliste à petit feu, il raconte là  Eng.)


George Monbiot’s Excuses for Not Speaking Out Loudly in Defense of Assange Simply Won’t Wash(…) Monbiot, therefore, treads the finest line of all the Guardian’s columnists. His position is the most absurd, the one plagued with the biggest internal contradiction: he must sell extreme environmental concern from within a newspaper that is entirely embedded in the economic logic of the very neoliberal system that is destroying the planet.

Jonathan COOK, 09 oct. 2020
source
Les excuses de George Monbiot pour ne pas avoir suffisamment défendu Assange ne sont pas acceptables (…) Monbiot, par conséquent, est le meilleur de tous les chroniqueurs du Guardian. Sa position est la plus absurde, celle qui présente la plus grande contradiction interne : il doit vendre l’extrême préoccupation environnementale depuis l’intérieur d’un journal qui est entièrement intégré dans la logique économique du système néolibéral même qui détruit la planète.

Jonathan COOK, 09 oct. 202
source



Correa, Vallavicencio, Collyns, Harding

A gauche : le Président de l’Équateur, Rafael Correa lors de la tentative de coup d’État 2010 (il n'avait pas renouvelé la location, gratuite, de la base militaire de Manta aux USA, avait fait des nationalisations, avait porté plainte à La Haye sur les épandages massifs de Roundup Monsanto d'avion par la Colombie sur sa frontière : 200 000 ha, avec 20 passages par endroit, ). Cette tentative avait été approuvée par Fernando Vallavicencio lié au media Fundamedios soutenu financièrement par les USA (USAID, NED, la HRF de Thor Halvorssen (là Eng.)...
A droite : C'est F. Vallavicencio *, ennemi politique du Président F. Correa, déjà connu pour des faux en Équateur, qui a dicté des intox qu'a publié The Guardian sous les plumes souvent de Dan Collyns, Luke Harding (qui ne sont peut-être pas "que" journalistes...) : J. Assange aurait hacké les liaisons satellites de l'ambassade (quand on connaît la vérité !), les Russes seraient venus dans l'ambassade...

* Son assassinat le 09/08/2023 a permis à l'autre candidat de droite de gagner les élections, voir M. Lemoine :

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Dan Collyns accuse Morales de mettre le feu

On voit que Dan Collyns/The Guardian n'aiment pas plus E. Morales que R. Correa ou J. Assange... Le « climat » est une boite à outil à tout faire. L'archange-Guardian veille au maintien de la panique climatique pour un ensemble de raisons. En parallèle à ces articles, Extinction Rebellion appelait à manifester devant les ambassades de Bolivie en Europe. L'administration Morales pousse à allumer des feux dénoncent ces spécialistes de la fabrication médiatisation () en Allemagne :



Monbiot bosse avec extinction rebellion

Et sur cet exemple à Berlin Alfredo Romero de Extinction Rebellion mais aussi "directeur" de 'l'ONG" Foro Penal, opposant politique violent de Nicolas Maduro au Venezuela (, promotteur de Guaido évidemment), est avec George Monbiot du Guardian sur le coup. C'est que Gail Bradbrook, co-fondatrice de Extinction Rebellion a le coup de téléphone facile avec "Georges" [Monbiot] rapporte l'autre co-fondateur de Extinction Rebellion Roger Hallam (cité in C. Morningstar, )
Cela est parti d'une "environmental-activiste", "pacifiste", Jhanisse Vaca Daza, "Cela ne surprendra pas, étant donné que Daza a étudié dans le programme des mouvements non violents chefs de file pour le progrés social à Harvard Kennedy School, bien connue pour promouvoir les cadres expatriés de changement de régime de l'Amérique Latine, y compris de personnages proéminents du clan des coups de la droite vénézuelienne comme Leopoldo Lopez... (...) Le contraste entre l'attaque contre Morales et son gouvernement socialiste démocratique, à la fois à l'intérieur de la Bolivie et via l'appel à des piquets des ambassades de Bolivie dans le monde (honteusement supporté par Extinction Rebellion à Londres), et la voie libre donnée à l'aile extrême droite de Bolsonaro par Daza et ses associé-e-s est instructif." (Tim Young in the Morningstaronline.co.uk, 10/10/2019,, ). C'est que les élection en Bolivie se tenaient un mois plus tard...
Il n'y a pas trop de surprise de retrouver J. Vaca Daza immédiatement interrogée par CNN en live lorsque Morales dont la vie était menacée par des milices de la droite dure, la police laissant faire a du quitter le pays. Rayonnante d'exitation, elle félicitait en direct la police de ce coup "mainly non violent". Elle a un passeport bolivien, caricature E. Morales en dictateur sur les réseaux sociaux, et se meut dans un réseau interntional, voyageant visiblement beaucoup, d'associations comme la dite "Human Rights Foundation" de Thor Halvorssen (liée à la droite pro-US vénézuellienne) et CANVAS, Center for Applied Non-Violent Action and Strategies (financée largement par la NED, qui a aussi entrainé Juan Guaido) créé par Srdja Popovic.

J Daca de vaza accuse Morales de mettre le feu

J. Vaca Daza : un de ses tweet; avec S. Popovic de CANVAS; et en direct sur CNN au moment du départ de E. Morales



The Guardian et ext. rebellion

A coté des horreurs écocriminelles gratuites de ces leaders socialisants qui ne pensent qu'à brûler la planète, pour Extinction Rebellion la shoa historique n'est qu'une petite bétise de l'histoire (). S'agit-il du changement (ou retour) culturel comme l'affiche The Guardian ?

• En mars 2019, The Guardian est au courant d'avance de mille six cent cinquante neuf « events » de la « School strike for climate », pour les à partir de 8-10 ans, et en donne la carte du monde, aussi bien au Groenland, qu'en Russie, qu'au Pakistan... Tout cela est si bien centralisé/organisé par, parait-il, Greta Thunberg..., qui a du envoyer ses 1659 contacts à The Guardian, à moins qu'elle lui ait donné en main propre à Davos où on venait de l'amener... :

The Guardian dans l'organisation jeunesse'


The « Guardian » de la science...

« (…) They play on fears, and, if no image is available, they invent one.
Take this example from a section of The Guardian on 11 September 2004: beneath the heading `The drowned world' there appeared an image of Holland in 2020, and the text read: `rising seas have flooded the fields of low-lying countries' - only the tops of the windmills can be seen above the water! The magazine also tells us that 'icecaps will be melting, sea levels will be rising... With global warming, coral reefs, and the life that thrives on them are dying...'; some of the future `horrors we could face by 2020'! Yes, 2020! Be very afraid, poor people! It's getting nearer!
How many of the readers had the presence of mind, seeing this comparison between 2004 and 2020, to look back 16 years to 1988, and ask themselves what `transformations' had come about during the same period of time, between 1988 and 2004? It might be of interest to recall that it was The Guardian which carried, in 2003, the statement by John Houghton comparing `the threat of anthropogenic climate changes to weapons of mass destruction'... For these imaginings we can thank `The Guardian's science editor', Tim Radford, so we can assume that it was supposed to be science! »


Marcel Leroux, "Global Warming - Myth or reality - The Erring ways of climatology, Springer Praxis, p. 441 (2005, 2007)
« (…) Ils jouent sur les craintes et s'il n'y a pas d'image disponible, ils en inventent. Prenez cet exemple d'une section de The Guardian du 11 septembre 2004 : sous le titre : "le monde qui se noie", apparait une image de la Hollande en 2020, et le texte écrit : "les mers qui montent ont envahi les champs des pays d'altitude proche du niveau de la mer" - on ne peut voir que le sommet des moulins à vents qui dépassent de la surface de l'eau ! Le magazine nous dit aussi aussi que " les glaces fondent, que les niveaux de la mer vont monter... avec le global warming, les barrières de corail et la vie qu'elles hébergent sont en train de mourir..."; quelques unes des futures " horreurs auxquelles nous pourrions avoir à faire face en 2020" ! Oui, 2020 ! Soyez effrayés pauvres gens ! Ca se rapproche !
Combien des lect/rice/eur/s ont eu la présence d'esprit, voyant cette comparaison entre 2004 et 2020, de regarder 16 ans en arrière, à 1988, et de se demander qu'elles "transformations" se sont produites dans ce même intervalle de temps, entre 1988 et 2004 ? Il n'est pas sans intérêt de rappeler que c'est The Guardian qui a porté, en 2003, la déclaration de John Houghton qui comparait "la menace des changements climatiques anthropogéniques aux armes de destruction masssive"... Pour cette imagination, on peut remercier l'éditeur scientifique de The Guardian, Tim Radford, puisqu'on peut assumer qu'il s'agit de science ! »
Marcel Leroux, "Global Warming - Myth or reality - The Erring ways of climatology, Springer Praxis, p. 441 (2005, 2007)

« climat », Julien Assange, Amérique latine socialisante (gouvernement de Rafael Correa qui a "osé" heberger J. Assange dans son ambassade à Londres)...

C'est que c'est WikiLeaks qui a hebergé les mails du climategate de l'université anglaise de East Anglia, pas tous jolis-jolis... Et cela avait bien gâché la grand messe climatique qu'aurait du être Coppenhague sans ça (il faisait un froid de canard aussi, ce qui a beaucoup géné...)

mail du climategate

Les emails de 1999 montrent comment à seulement quelques personnes, ils ont "peaufiné" la courbe "en crosse de hockey" qui allait se trouver en première page du "Résumé à l'attention des décideurs" du rapport GIEC 2001. Le GIEC lui-même a supprimé cette courbe depuis (complètement contraire à ce qu'il avait lui-même publié avant, et cela sans l'ombre d'une justification, belle "science"...), mais elle a tellement été reproduite partout, des journaux aux manuels de classes. Elle indiquait des siècles de diminution de la température jusqu'à une brutale montée quasi-verticale de la « température moyenne du globe ». C'était le : - la science est dite -
Ci-dessus, un email de l’ancien Directeur du CRU, Climatic Research Unit, à l'Université East Anglia à Norwich, 160 km au Nord-Est de Londres : T. Wigley, qui a un PhD de cinétique des plasmas, avec le nouveau directeur du CRU, P. Jones (collecteur de données météo coloniales), sommité du GIEC, discutant, une fois de plus, de petits « arrangements » entre amis de forme de courbe. En copie du mail est Ben Santer, qui a fait son PhD, en statistiques, à East Anglia lorsque M. Wigley dirigeait la CRU, qui est alors aux USA au très atomique Lawrence Livermore National Laboratory. Ben Santer est lui aussi un « auteur principal » du GIEC-1995 (Climategate email di2.nu/foia/1254108338.txt, reproduit là)

C'est dans The Guardian que James Hansen (45 ans de fiches de paye de la Nasa, depuis Reagan) a lancé sa campagne provocation-spectacle sur les fossils fuels (pour les nunuches, il est évident que la plus grosse armée du monde, présente partout, loocked Martin, Boeing, Pratt et Whitney, Roll Royce, United Airline, American Airline, Delta Airline, British Airways, etc. en sont absolument accros et dépendants, eux ne payeront jamais un centime de taxe carbone) avec parallèllement le lancement de l'association 350.org dont il a choisi le nom : ici. Peu avant ce numériste avait confié à The Guardian qu'il ne croyait plus vraiment aux theoretical models (ce qui a été toute sa carrière) :

Hansen voit la mer monter de 75 m

« One of the world's leading climate scientists... (...) Hansen says the EU target of 550 parts per million of C02 - the most stringent in the world - should be slashed to 350 ppm... Instead of using theoretical models to estimate the sensitivity of the climate, his team turned to evidence from the Earth's history, which they say gives a much more accurate picture... "If you leave us at 450ppm for long enough it will probably melt all the ice - that's a sea rise of 75 metres. What we have found is that the target we have all been aiming for is a disaster - a guaranteed disaster," Hansen told the Guardian... "If we follow business as usual I can't see how west Antarctica could survive a century. We are talking about a sea-level rise of at least a couple of metres this century. »
« L'un des principaux scientifiques du climat... (...) Hansen dit que l'objectif de l'UE de 550 parties par million de CO2 - le plus sévère au monde - devrait être rabattu à 350 ppm... Au lieu d'utiliser des modèles théoriques pour estimer la sensibilité du climat, son équipe s'est tournée vers des témoignages de l'histoire de la Terre, qui, disent-ils, donnent une idée bien plus précise... "Si vous nous laissez à 450 ppm assez longtemps, ça fondra probablement toute la glace - c'est-à-dire une montée de la mer de 75 mètres. Ce que nous avons trouvé c'est que l'objectif que nous avions tous comme but est un désastre - un désastre garanti." a dit Hansen au Guardian... "Si nous suivons nos activités inchangées, je ne vois pas comment l'Antarctique pourrait survivre un siècle. On est en train de parler d'une montée du niveau de la mer d'au moins une paire de mètres ce siècle. »

Et il n'a pas fallu longtemps avant que James Hansen sorte du placard, i.e., réclame le nucléaire : ici, en symbiose avec The Guardian : .

G. Monbiot amoureux du nucléaire

(…) « ... I am no longer nuclear-neutral. I now support the technology.(...) as far as we know, no one has yet received a lethal dose of radiation.(...) the blog post I wrote last week in which I argued that nuclear remains safer than coal. (...) coal is 100 times worse than nuclear power.(...) Atomic energy has just been subjected to one of the harshest of possible tests, and the impact on people and the planet has been small. The crisis at Fukushima has converted me to the cause of nuclear power. » (là)
(…) « ... C'est fini, je ne suis plus neutre vis-à-vis du nucléaire. Désormais, je suis supporter de cette technologie. (...) autant qu'on sache, personne à ce moment n'a reçu de dose léthale de radiation. (...) le blog que j'ai écrit la semaine dernière dans lequel j'argumentais que le nucléaire reste plus sûr que le charbon. (...) le charbon est 100 fois pire que l'énergie nucléaire. (...) L'énergie atomique vient juste d'être soumise à l'un des tests les plus durs, et l'impact sur les gens et la planète a été petit. La crise de Fukushima m'a converti à la cause de l'énergie atomique. »

Ailleurs que sur The Guardian, ce/ces jours là, on pouvait lire ça : les bons épinards (même s'ils étaient bio, et il y en avait), des petites fumées de différentes couleurs, un peu de pétillements..., situation qui, chez d'autres, simulait quelques remarques. les 160 000 évacué-e-s (et c'était pas pour une semaine ou un mois...) elles/eux ne pouvaient que pleurer leurs bêtes et quelques années plus tard leurs thyroïdes.

• Julian Assange a finalement été libéré (26/06/2024). Le premier ministre australien Anthony Albanese, contrairement aux précédent-e-s, et plusieurs député-e-s australien-ne-s (en sept 2023, 7 de différents partis sont allés à Washington DC exclusivement pour cela, et le 14/02/24 il y a eu le vote d'une motion à une majorité des 2/3 à la chambre réclamant son retour en Australie, bien que le leader de l'opposition australienne, Petter Dutton, qui comme le journaliste G. Monbiot réclame du nucléaire, beaucoup de nucléaire, il en veut 7 sites d'un coup en Australie, a voté contre).
Julien Assange, réclamé par le lobby militaro-politique US assisté par celui anglais pour avoir révélé de leurs secrets et hypocrisie, qui n'a jamais été jugé, c'est 12 ans de préventive (de quelle loi ? s'appliquant où ? à qui ? pourquoi ?), a du vivre déjà 7 ans dans une pièce sans fenêtre de l'ambassage de l'Equateur à Londres (juin 2012-2019). Le 21 sept. 2018, les journalistes L. Harding, S. Kirchgaessner et D. Collyns accusent dans leur journal The Guardian : « Revealed: Russia’s secret plan to help Julian Assange escape from UK », fabrication intégrale qui ne tiendra pas longtemps et dont le journal ne se vante pas beaucoup, quand on sait qu'à l'inverse, le service espagnol de sécurité de l'ambassade, UnderCover Global SL, l'espionnait secrètement, vidéos, micros, prélevait de l''ADN... pour la CIA.
Le 11 avril 2019 il est pris déjà mal en point par la police anglaise (photo ci-dessous) pour la prison haute sécurité de Belmarsh dans le Sud de Londres, tenu dans des conditions que le Rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer qui a vu (visite à Belmarsh), dénonçait comme torture psychologique et que J. Assange était un prisonnier politique. Cela a donc duré cinq nouvelles années au bout des 7 autres. Julien Assange a plaidé "coupable" de journalisme.

11 avril 2019 Assange pris par police

Jonathan Cook, à propos du racolage dans l'aile politique "de gauche" par Georges Monbiot éditorialiste à The Guardian (livre où il se fait passer pour gauchiste-écolo)
18/10/2024 Consortium News, 18/10/2024, extraits


locaux de The Guardian

(…) « That The Guardian is deeply rooted in the West’s capitalist system makes sense of why it took such a central role in trashing and smearing Jeremy Corbyn, the only leader of a major British party in living memory to seek to challenge the neoliberal status quo.»

« It makes sense of why the paper so visibly helped to destroy Julian Assange, the founder of WikiLeaks who exposed the West’s war and resource-grabbing industries like no one before him. He did so by bringing into the light of day classified official documents that proved the ruling class’s crimes .»
« When a genuinely leftwing party leader emerges, as Corbyn did, The Guardian can maul him or her from the left much more effectively than papers such as The Daily Telegraph and The Daily Mail can from the right. The bipartisan assault on Corbyn proved far more convincing and credible than if it had been carried out solely by the rightwing press. »

« Similarly with wars. If The Guardian backs the latest war — as it invariably does – then these wars must be a good thing because the left and right agree. The rightwing press can sell war to its readers on the basis of “terror threats” and a “clash of civilisations,” while The Guardian can sell it to readers on the basis of “humanitarianism” or the need to topple the latest “new Hitler. »

« This is also why The Guardian has been so central in the effort to inflame fears about “populism” — of both the right and left varieties — and “fake news” on social media. It smears the progressive, anti-capitalist, anti-war left as dictator-appeasers, genocide-belitters and anti-Semites as enthusiastically as it denounces the white supremacy of the Trumpian right. It excels in this, its own specialised form of disinformation. »

« ...capitalism would need to invent a Guardian, if it did not already exist. And in turn, the Guardian would need to invent a Monbiot if he was not already one of its columnists. »

« The Guardian is critically important to neoliberalism’s efforts at maintaining the legitimacy of capitalism by making it invisible. It does so by suggesting capitalism’s righteousness is so uncontested that it enjoys universal political support. Meanwhile, The Guardian needs George Monbiot so that it can demonstrate to the left that all sides are being given a platform, that the free press really is free, that there is no need for any greater pluralism. »
(…) « Que The Guardian soit profondément enraciné dans le système capitaliste occidental rend compte de pourquoi il a joué un rôle si central à écraser et à salir Jeremy Corbyn, le seul dirigeant d’un grand parti britannique de mémoire d’homme à chercher de remettre en cause le statu quo néolibéral. »
« Cela rend compte de pourquoi le journal a aidé avec tant d'évidence à détruire Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, qui a montré comme personne d'autre l'utilisation des guerres et ressources par les industries occidentales. Il l'a fait en montrant des documents officiels classifiés qui prouvaient les crimes de la classe dirigeante. »
« Lorsqu'un-e leader de parti de gauche émerge, comme l'a fait Corbyn, The Guardian peut le détruire de manière bien plus efficace que des journaux de droite comme The Daily Telegraph et The Daily Mail ne peuvent le faire. L'assaut bipartisan sur Corbyn s'est montré bien plus convaincant et crédible que s'il nétait venu que de la presse de droite. »
« C'est la même chose avec les guerres. Si The Guardian soutient les dernières guerres - comme il le fait toujours- alors ces guerres doivent être une bonne chose puisque la gauche et la droite en sont d'accord. La presse de droite peut vendre la guerre à ses lect/eur/rice/s sur la base de "menaces terroristes" et de "conflits de civilisations", pendant que The Guardian peut la vendre à ses lect/rice/eur/s sur une base "humanitaire" ou celle de la nécessité de renverser le dernier "nouvau Hitler". »
« C'est aussi pourquoi The Guardian a été si central dans l'effort de générer une peur du "populisme" - de variétés de droite comme de gauche - et des "fakes news" sur les média sociaux. Il présente les progressi/ve/f/s de gauche anti-capitalistes, contre la guerre comme des temporisateurs de dictature, de génocide et d'antisémisme, de manière aussi enthousiaste qu'il dénonce la suprématie blanche de la droite de Trump. Il excelle à cela, sa forme propre spécialisée de désinformation. »
« ... le capitalisme aurait à inventer un Guardian s'il n'existait pas déjà. Et à son tour, le Guardian aurait à inventer un Monbiot s'il n'était pas déjà un de ses éditorialistes. »
« The Guardian est d'une importance critique aux efforts du néolibéralisme pour maintenir la légitimité du capitalisme en le rendant invisible. Il fait cela en suggèrant que la justesse du capitalisme est tellement inconstestée qu'il bénéficie d'un support politique universel. En même temps The Guardian a besoin de Georges Monbiot afin de démontrer à la gauche que tous les cotés bénéficient d'une platte-forme, que la presse libre est réellement libre, qu'il n'y a pas de besoin d'un plus grand pluralisme. »

Les petits soldats de la mouvance GIEC/IPCC

Le jeune australien John Cook a fait un PhD de Psychologie sur comment convaindre des récalcitrants, "Closing the consensus gap", sur le "climat" à l'Université de Western Australia. Dans la foulée se servant de la base de données de sa thèse il a lancé le blog Skepticalscience.com, site qui agit donc juste à l'opposé de son titre. Il est le principal auteur d'un article sur la "Quantification du consensus...", basé (non pas sur des scientifiques mais) sur des résumés d'articles sur "le climat" (lus en diagonale : 12 000 annoncent-ils) d'un réchauffement anthropique (sans définition sur une dangerosité et presque tout le monde se retrouve dans un soit-disant consensus) au sein duquel article ils annoncent 97,1 %. Ce qui a rendu la chose "virale" (rapporte J.A. Curry dans son livre) c'est que c'est le président B. Obama lui-même qui a tweeté en 2013 : « Ninety-Seven percent of Scientists agree: # climate change is real, Man-made and Dangeroux » (depuis B. Obama sillonne la Terre en jets privés, ici).

The Guardian puisait déjà depuis quelques années dans Skepticalscience.com. Et début 2013 le journal sélectionne comme blog sur l'environnement l'un des contributeurs de Skepticalscience.com., et il le maintient pendent presque six ans, jusqu'à fin 2018.
Dana Nuccitelli est le nom de ce pétillant jeune bloger californien qui se présente par ailleurs sur Linked in comme Environmental Scientist à Tetra Tech. Une petite recherche indique que Tetra Tech a 30 000 employé(e)s, $ 5 milliards de revenus. Elle gagne apparemment beaucoup par des contrats sur les pollutions, entre autres pour/avec Lookeed Martin ou l'US Navy, beryllium, arsenic, phenyls, composés chlorés, sites d'essais de propulsion de missiles, anciennes mines de mercure de la Coast Range, et de divers sites aquatiques et rivières affectés par l'activité US. Tetra Tech écrit aussi des rapports de projets d'installations de diverses décharges, d'installation de projets éoliens, dit travailler sur les installations portuaires et transport maritime, rédige des rapports USAID sur l'Afrique et autres, aussi parfois pour l'EPA, des cies minières notamment pour l'or, la recherche pétrolière, et quelques textes vagues sur le "climat" pour L'inter-American Developent Bank, sur l'Honduras (où il y a du zinc-plomb-argent-or)...

Dana Nuccitelli est un promoteur de J. Hansen (« un génie »), de l’adolescente Greta Thunberg (« une visionnaire »), ardent défenseur des ours blancs, mais plus concrètement du tout électrique : voitures individuelles électriques, stockage batteries lithium-ions, fours électriques, pompes à chaleur électriques, ce pour quoi il faut allouer des "tax credit" quand années après années il(s) se bat(tent) pour un décollage en force de la taxe carbone. C'est à l'exclusion, est-il encore besoin de le préciser ? des avions et bateaux, et sachant que les entreprises bénéficient, elles, de quotas gratos. Il accuse le dioxyde de carbone, celui qu'il veut taxer toujours d'avantage, i.e. celui des ménages, qui se trouve être aussi la nourriture des plantes et ce dont nous sommes constitués, d'être une « pollution ».
Par moment toutes les semaines (surtout avant chaque COP) sur ces années The Guardian a propagé à l'international les écrits politiques venimeux (intitulés "articles" dans les archives du journal) de cette personne présentée comme environmental scientist and risk assessor. Ces écrits étaient parfois menaçants contre toute personne qui n'a pas gardé la tête baissée devant le GIEC, sa courbe en cross de hockey et J. Hansen (avec une dent particulière contre la scientifique du climat Judith A. Curry dont voilà le CV (ou, car c'est en français le virage de son parcours : ), ou qu'il présente Dr. John Christy comme manipulateur de grands chemins (). The Guardian reçoit des plaintes, mais on a compris que ce blog est dans la ligne du journal et vice-versa. Exemples :

« Climate imbalance - disparity in the quality of research by contrarian and mainstream climate scientists - Contrarian papers tend to be rebutted quikly in peer-reviewed literature, but receive disproportionate media attention. » (The Guardian 11/04/2014)
« Fiddling with global warming conspiracy theories while Rome burns - The latest global warming conspiracy theory of fiddling with the data is nonsense. (The Guardian 11/02/2015)»
« Global warming deniers are an endangered species - There's a groundswell of support for climate action leading up to the 2015 Paris talks. (The Guardian 22/07/2015)»
« 30 years later, deniers are still lying about Hansen amazing global warming prediction - Koch paychecks seem to be strong motivators to lie. (The Guardian 22/07/2015)»
etc., etc., etc.

Dana Nuccitelli est par ailleurs très actif depuis 2012 dans l'ONG "Citizens Climate Lobby", CCL, créé dans la foulée du GIEC en 1994, afin de "travailler" les politiques. Le site de l'ONG dit qu'il en a dirigé le Science Policy Team depuis 2017 puis y est devenu un research coordinator en 2021. Le CCL a James Hansen dans son Advisory board et des proches des Clinton et de Lockheed Martin, comme J. Burton dans son C.A. L'income tax form 990 de CCL pour 2021 indique $ 2 429 000 de contributions and grants à l'ONG. Mais il y a la sister organisation "Citizens Climate Education", CCE, avec le même logo (avec un petit e à la place du petit L) qui a reçu elle par exemple en 2020 : $ 7 573 356 en « Gifts, grants, contributions and membership fees » et qui dit sur son site payer une partie des notes de CCL. Et puis il y a le Citizens Climate International, CCI avec toujours le même logo (avec un petit I en place du petit L,).
CCL, CCE et CCI sont tous logés à la même adresse à Coronado à San Diego. C'est tout contre la plus grosse base maritimo aérienne de l'US Navy et donc du monde, avec une paire de portes-avions à propulsion (avec autres ogives) nucléaire à quai. Ce CCI lui "travaille" les fonctionnaires de l'ONU pour taxer le carbone, évidemment pas celui de sa voisine mitoyenne la plus grosse armée du monde, mais celui des ménages du monde.
Influence Watch signale que CCL travaille en partenariat avec 350.org (ONG quasi indiférentiable de James Hansen créée par le Rockefeller Brothers Fund, ), ainsi qu'avec le "Climate Action Network", CAN () créé aussi dans la foulée du GIEC.
Le fondateur de CCL (M. Saunders) tout comme Dana Nuccitelli déclarent que c'est le film du (banquier d'affaires démocrate) Al Gore en 2006 qui les a lancés sur le "climat".
Une des inombrables proses de ce Nuccitelli publiées sous la banière The Guardian :

extinction par charbon qui brûle